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Qu’as-tu besoin de lâcher ?

Dernière mise à jour : 27 juil. 2023

En commençant à écrire cet article, c’est d’abord ce titre qui me vient, cette question, que je me pose beaucoup en ce moment, et que j’ai envie de te poser, cher lecteur : Qu’as-tu besoin de lâcher ?





Dans le domaine du développement personnel, le « lâcher-prise » est une notion tellement rabattue qu’elle en est devenue clichée. Et pourtant, loin de la théorie et des « il-faut-je-dois », je me rends compte avec le recul que le fait de savoir lâcher des choses est essentiel pour avancer. Lâcher ce qui est devenu trop lourd, ce qui est inutile, ce qui encombre, ce qui freine…


Mon chemin vers moi-m’aime a débuté par ma rencontre avec ce livre qui, je pense que je peux le dire sans sourciller, a littéralement changé ma vie : La Magie du Rangement de Marie Kondo.

C’est par un immense tri de toutes mes affaires personnelles, des vêtements aux objets sentimentaux en passant par les livres, que j’ai commencé à apprendre à me connaître et à identifier ce que je voulais vraiment créer pour ma vie.

Cette phase de tri très concrète s’est en réalité déroulée en plusieurs étapes, puisque j’ai fait plusieurs tris successifs entre 2015 et 2020, à chaque fois allant un peu plus loin dans la conscience de ce qui me met en joie et donc par extension, de qui je suis. Et ce processus de tri et de rangement a véritablement été cathartique. Je suis aujourd’hui convaincue de la portée et de la puissance d’une telle démarche pour qui veut apprendre à se connaître et se donner la chance d’évoluer vers une vie épanouissante.


Au fur et à mesure, j’ai pris conscience du parallèle entre mon besoin de trier mes possessions matérielles, et celui de faire du tri dans… mes pensées, mes émotions, mon passé. Aujourd’hui, je suis arrivée à un stade où, honnêtement, je n’ai plus grand-chose à trier dans ce que je possède matériellement (un stade qui me convient, dans lequel je n’accumule plus sans arrêt de nouvelles choses… j’ai atteint une forme d’équilibre on va dire). Et c’est là que le vrai travail commence ! Parce que quand mon besoin d’ordre, d’harmonie, d’espace se manifeste alors que mon environnement est objectivement ordonné, harmonieux et spacieux… alors c’est en moi que je vais aller voir pour continuer le travail…


Dans mes mondes intérieurs, je trouve de magnifiques espaces, des étendues de collines et de verdures à perte de vue, mais je trouve aussi des greniers poussiéreux et encombrés, qui recèlent mille trésors ignorés et mille blessures du passé, entreposées là, faute d’avoir su comment les soigner.

Alors je me retrousse les manches, et j’explore.


Je pars à la rencontre de mes émotions, j’apprends à les apprivoiser, à les laisser me traverser, ainsi je leur donne l’espace d’être à nouveau en mouvement et de circuler…


Je pars à la rencontre de mes pensées, j’apprends à trier celles que je veux garder, et celles dont je n’ai plus besoin, et chaque jour, patiemment, je sors mes poubelles mentales, je fais le vide, je fais de la place pour ma créativité...


Je pars à la rencontre de mes blessures et j’apprends à les panser, à en prendre soin comme d’un petit animal apeuré ou d’un enfant esseulé...


J’enlève les toiles d’araignées, j’ouvre les fenêtres en grand, je laisse entrer la lumière, j’aspire la poussière, je trie les objets d’un « passé dépassé »...


Cette métaphore, je l’adore, et c’est vraiment comme cela que je vois mon propre cheminement. C’est pour cela qu’au lieu de parler de « développement personnel », j’aurais plutôt une préférence pour cette notion de « dépouillement personnel », parce que je crois qu’il s’agit bien moins d’ajouter, d’amplifier, que de désencombrer, de nettoyer, de… lâcher. Comme les couches d’un oignon qu’on enlèverai successivement pour se rapprocher chaque fois un peu plus de son cœur, de son essence (son petit cœur pur d’oignon 🤗).


Je pense que c’est un processus sans fin. Je pense que nous n’avons pas assez d’une vie pour lâcher ce qui encombre et guérir ce qui peut l’être… Mais je pense que nous pouvons déjà faire un travail magnifique dans cette vie-là. Et avoir confiance que petit à petit, oui, la Vie devient plus légère, plus apaisée, plus lumineuse.


C’est alors, quand j’ai suffisamment lâché de poids pour ressentir cet apaisement, que je peux commencer à véritablement me déployer… à partir de qui je suis vraiment, à partir de mon cœur, de mon essence… et alors je me pose cette question : Qu’as-tu envie de créer ?


… la suite au prochain épisode … 😉


Merci de m’avoir lue ! Si ce texte trouve un écho en toi, n’hésite pas à partager avec moi en commentaires ce qu’il t’évoque… je serai heureuse de te lire !



2 commentaires

2 Comments


h.mulot
Jun 30, 2022

Une belle métaphore inspirante. C'est fou parce que le livre de Marie Kondo a eu il y a quelques années le même effet sur moi : un gros nettoyage de mes placards et aussi de mes étagères intérieures. Est-ce que tu connais le livre Chez soi de Mona Chollet ?

Ton texte me rappelle (et je t'en remercie) que le nettoyage d'une maison (et de notre chez soin intérieur) ce n'est pas fait une fois pour toute, certaines tâches sont même quotidiennes (pour ce qu'on utilise tous les jours) d'autres demandent une attention plutôt hebdomadaire/mensulle et parfois c'est le grand nettoyage de printemps. J'ai adoré ton article Carole-Line !

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Carole-Line
Carole-Line
Jul 06, 2022
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Bonjour Hélène, merci beaucoup pour ce retour enthousiaste ! 🤗 Je ne connais pas ce livre de Mona Chollet, mais il m'a l'air passionnant ! Est-ce que tu l'as lu ? Je suis fan aussi de Dominique Loreau et de son "Art de la Simplicité". Je pourrais parler pendant des heures de ce sujet ! Je pense certainement en faire d'autres articles d'ailleurs. 😁

Et oui, c'est vrai, c'est un travail quotidien que d'entretenir notre "chez soi" intérieur... 😊 Mais c'est comme pour la maison, plus on le fait régulièrement, plus la tâche est facile ! Je suis ravie d'échanger avec toi Hélène, merci encore :)

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